lundi, janvier 22, 2007

Histoire de croyance(s)

En réponse au commentaire de Atman (voir le lien ci dessous).

Réflexion et Philosophie: Malédiction ou coïncidence...

La réincarnation, cela existe ou pas ? Pour ceux qui y croient, oui, et pour les autres non. Autant, dire, que la réincarnation, comme les religions, est une histoire de croyance.

Peut-on prendre le risque d’en faire un objet de dissertation ? Oui, mais avec prudence, je suppose, et tolérance mutuelle, tant toutes ces questions sont chargées d’émotions !

Pour répondre donc au commentaire de Pascal (Atman), je fais très attention à ce que je fais depuis que ma conscience me le permet

D’après mes souvenirs, j’ai toujours été comme ça, même très petite fille, au point qu’on me voyait comme un enfant « ailleurs » rêveur », etc…

Importance de mes actes ? : Tout à fait d’accord avec toi. Mes actes du présent, de ce présent, conditionnent mon futur. Mais attention à bien définir « mes actes » et « mon futur ». Que mes actes, ceux de cette vie, tant passés que présents, conditionnent mon futur « intérieur », la qualité de mon évolution personnelle, je suis d’accord, mais qu’ils conditionnent mon futur, tant social que professionnel par exemple, pour ne citer que ces domaines, là, je ne pense pas que l’on puisse être aussi affirmatif, sans prendre le risque de devenir péremptoire. Tant d’éléments qui nous échappent conditionnent ce futur. Ce que l’on appelle destin, hasard, etc justement !

Je connais bien la théorie du karma, ayant beaucoup étudié la théologie, la philosophie, et toutes les questions existentielles s’y rapprochant.

J’ai ma propre opinion sur les « croyances » des humains, pourquoi l’Homme croit, se doit de croire pour pouvoir exister.
Je fais souvent appel à une image que cela m’évoque : l’homme qui ne sait pas nager a besoin d’une bouée pour se lancer dans l’océan ; l’Homme qui ne sait appréhender la vie, en fait la mort, a besoin d’une croyance, religion ou philosophie. C’est le propre de l’Humanité que l’éveil de la conscience a paradoxalement plongé dans un certain désarroi.

Je ne dénigre rien, je reste peut-être plus pragmatique, sans être pourtant terre à terre (loin de là, et mes peintures, je pense, l’attestent). Je crois en la VIE, sa fragilité, son éphémérité, son coté unique et fugace. Pour moi, la VIE est sacrée, dans le sens profond du terme. La conscience de ce « miracle », de ce Sacré remplace tout besoin de croire. Je vois cela, et c’est déjà tellement inouï ! Le sacré est là, dans la « banalité » des manifestations de la Vie.(Je dis « banalité » plus pour traduire une pensée générale que pour refléter ce que je crois).

Je crois qu’aucune forme de vie n’est prédominante vis-à-vis d’une autre, que le vie d’un simple insecte vaut celle d’un humain, et que la mort d’un animal est aussi importante au point de vue universel que la mort d’un être humain.

Je ressens une émotion, ou plutôt un sentiment très particulier à voir germer une simple plante, le moindre bourgeon me parait tenir du miracle, comme toutes les manifestations de la vie.

Je ne cherche (plus) midi à quatorze heures, je crois bien vivre réellement le « ici et maintenant » dont tu parles, car je ne me soucie pas de demain, et tous les actes de ma vie sont cohérents avec mes dires. Et chacune de mes actions est pensées en essayant tenir comptes des éventuelles conséquences, sans anticipation exagérée.

Car il ne s’agit pas de croire de façon théorique, mais de vivre cela.

Cela n’empêche pas, au contraire que de multiples points d’interrogation peuplent mes pensées. Le hasard, le sens des coïncidences, les causes et raisons éventuelles de la disparition de mon appareil photo, les tournures d’évènements de ma vie, comme des revirements dont je parlais… tout cela me pose questions.

Mais si je peux penser à des raisons ou des causes dues à des actions individuelles ou collectives, mettent en jeu des êtres actuels, ou croire à d’autres niveaux de consciences, de perceptions, de manifestations énergétiques, etc… j’ai bien du mal à adhérer à la croyance des réincarnations, dont j’ai pourtant beaucoup étudier tout ce qui la concerne. J’ai eu l’occasion de rencontrer des personnes habitées et convaincues de ces croyances, mais je suis plutôt comme l’animal, je préfère faire corps avec l’univers que d’y projeter des croyances.

Souvent, le chaos vient de l’Homme… Et ce qui me blesse, ce n’est pas la vie, mais notre société, et les individus qui, devenant partie intègre de cette société, deviennent des êtres souvent incohérents et sans conscience.

Voilà, tu vois que toute référence à des croyances personnelles et collectives amène forcément des débats dont je ne pense pas qu’il y ait des issues définitives. Mais en parler ouvertement ne peut que agrandir notre réflexion..

Nous sommes chacun pétris, à bon comme à mauvais escient, de ces croyances que nous ne maîtrisons d’ailleurs pas tant que cela, et qui ne nous imprègnent pas par… hasard !... à mon avis.


dimanche, janvier 14, 2007

Malédiction ou coïncidence...

En réponse au commentaire de Nando dans le billet de mes mésaventures avec Neuf.

Voilà que j'apprends que Neuf vient de racheter l'entreprise Médiafibre où je viens de m'inscrire, suite au disfonctionnement de Neuf!

Son commentaire méritait un billet de ma part pour les notions de malchance qui y sont évoquées au travers du risque de devenir paranoïaque.

Remarque, je pourrais penser qu'effectivement je suis dans le collimateur d'un esprit "farceur", ou virer franchement dans la paranoïa, en me disant qu'on m'a jeté un sort... Mais qui? Un être humain, un esprit démoniaque?

Chacun peut donner son avis suivant ses croyances : une histoire de karma avec le devoir d'expurger une mauvaise vie, ou bien une malédiction, ou encore des épreuves pour m'enseigner une force intérieure ou gagner le Paradis…

Personnellement, je serai plutôt agnostique, ou peut-être animiste, et verrais là de la "malchance".

Mais est-ce que ça existe la malchance? C'est aussi une notion, une croyance humaine... On dit que le sort s’acharne sur une personne lorsqu’elle subit une série d’épreuves liées à de la malchance.

J’aimerai bien connaître d’autres avis sur ce sujet ;-))))

ouais, en tout cas, de quoi se poser des questions... au cas où je ne m'en poserai pas assez!!!

dimanche, janvier 07, 2007

Ras-le-bol d'une piétonne!

Après quelques hésitations à éditer les trois billets ci-dessous, et aussi parce que l'"actualité" de mon blog était déjà bien prise avec mes mésaventures internautiques et les voyages spatiaux-temporels de mon appareil photo, je retardais de publier ces anecdotes du quotidien d'une piétonne de nos jours, dans une ville moyenne de notre beau, mais parfois rustre, pays.

Voilà, je vous livre tout ça, parfois, c'est écrit posément, parfois, un peu plus à chaud...

"Leçons d’incivilité !

Lundi 20 novembre 2006

Ce matin, lundi, alors que je marchais sur un trottoir dans un lotissement, j’arrive à hauteur d’une maison, devant laquelle, le propriétaire, lui-même sur le trottoir, est en train de « nettoyer » le dit trottoir devant son portail à grand jet d’eau.

J’arrive à sa hauteur, et je m’arrête, ne pouvant passer sans être arrosée. J’attends sagement que cet homme, âgé entre 60 et 70 ans à peu près, coupe l’eau pour me laisser passer. Mais non, il continue, m’ignorant ostensiblement. Très poliment, je lui demande si je pourrais passer.

Et, tout en arrêtant son jet, il me montre la route, l’emplacement où sont garées des voitures, et me dit, d’un ton bourru: « vous avez un chemin là » !

-Mais, là c’est la route !

Et lui de répondre :

-Les trottoirs, c’est fait pour les chiens ! »

Ca m’a un peu énervée, je me suis dit que ce n’était pas la peine d’avoir des années de vécu pour n’avoir rien appris en matière de correction, et que c’était là un vrai problème de société : l’incivilité.

Il n’existe pas de loi à proprement parler pour combattre cela. Seuls, le respect et l’intelligence peuvent l’éviter.

Parce que rechigner à laisser passer une personne parce que « Monsieur » nettoie son bout de trottoir à grand jet d’eau (vive les économies d’eau !), jusqu’à tenter d’obliger les gens à aller sur la route… C’est le monde à l’envers. Si maintenant, les piétons n’ont même plus le droit de marcher tranquillement sur ces aires qui leur sont réservées…

Et je peux vous assurer que ce n’était pas un "jeune " !!!

Comme quoi, l’incivilité, l’impolitesse, le manque de respect ne sont pas une question d’âge, et que si les « vieux » ne montrent pas l’exemple, il ne faut s’étonner de rien.

Lundi 18 décembre 2006

Un mois plus tard, toujours un lundi, encore un exemple de la dégénérescence galopante de notre société, et une illustration, que, hélas, ce n’est pas une question d’âge, et que l’avenir de notre Planète me parait bien compromis lorsque je vois que la bêtise et la haine se développent bien plus vite que l’intelligence et l’amour.

Ce matin donc, finissant une ballade à pieds de deux heures dans un bois, j’arrive à un carrefour sur mon itinéraire de retour, j’attends que le feu des piétons passe au vert, et quand c’est le cas, je traverse, « obligeant » la voiture, qui arrivait en face et tournait vers moi, à ralentir et s’arrêter pour me laisser finir de traverser.

Je ne sais pas pour vous, mais tout ça me parait bien normal.

Mais voilà, que le gamin assis sur le siège passager, âgé de 13 ans à peu près, complètement vautré, me dit, sa fenêtre grand ouverte : « surtout prend bien le temps de regarder où tu traverses », l’air de dire que je prenais trop mon temps. Je précise que je suis avec ma chienne, et donc, je fais attention à ce qu’elle me suive bien. En tout cas, le fait que je traverse ne lui a pas plu. Enervée, je l’avoue, je lui ai rétorqué « je t’emmerde ! ». Bon c’est pas joli joli, mais quand on se fait agresser par un morveux sans raison, ça énerve ! Surtout, lorsque marcher dans une ville devient un vrai parcours quotidien du combattant, où l'on risque à chaque fois de se mettre en danger!

Et là, le gosse de me lancer un chapelet d’injures bien communes et sexistes. Je me suis demandé qu’elle était l’attitude du conducteur, père ou mère. Et puis je me suis dit que le fils devait être à l’image du parent, et c’est à ce moment-là, que j’ai pensé que pour l’avenir de notre société, c’est plutôt râpé.

Et dire que dans quelques jours, ce sera Noël, que tout le monde, ou presque, fête… Moi, non. Je suis trop dégoutée de toute cette hypocrisie. La fête de Noël est la fête de l’amour, et ce sont des milliers d’êtres plus méchants que bêtes (oui, oui, dans ce sens…) qui vont fêter ça. Je ne veux pas être complice de cette mascarade.

Noël, c’est tous les jours ou jamais… pour qu’il y ait un sens réel.

Vendredi 05 janvier 2007,

Et je pourrais rajouter toutes les fois où des automobilistes, bien calés dans leur voiture, se sachant à l’abri, ont failli, en toute connaissance de cause, m’écraser, se disant, que de toutes façons, ils et elles ne risquaient pas grand-chose, et que c’est moi qui allait forcément reculer… moi, piéton fragile et sans armure…"

Je précise que je suis aussi automobiliste, et que j’ai, comme éthique à laquelle je me tiens, de toujours laisser passer les piétons qui veulent traverser !!! Et que je continuerais, même si je ne vis pas la réciprocité aussi souvent qu’il le faudrait. Il y a toute une mentalité à changer pour vivre ensemble, mais ces incidents me désespèrent parfois quant à l’évolution des rapports inter humains…D’ailleurs, y a t il vraiment évolution depuis l’émergence de l’homo-sapiens ?"

mardi, janvier 02, 2007

Bonne année, dites-vous...

De toute façon chaque année, c'est pareil, chacun y va de ses bonnes résolutions, de l'espoir et tout ça, et chacun souhaite à chacun une bonne année, et tout ce qu'on veut avec.
Il faudrait qu'on change d'année chaque jour, ça marcherait mieux peut-être, le monde serait plus bienveillant. Parce que pour la nouvelle année, qu'est-ce qu'on s'en souhaite tous du bien!
Dommage que ça ne dure pas...