mercredi, février 28, 2007

3h du matin...

Méchanceté
Il y a un peu plus d'un siècle à peine, l'Homme blanc pensait "sincèrement" que les Hommes noirs étaient des animaux dénués de sensibilité, de sentiments, etc... Et quelques siècles plus tôt, des hommes se posaient la question à savoir si les femmes avaient une âme!!!! Pendant longtemps, les nourrissons n’étaient que des créatures qui ne ressentaient rien, ni douleur, ni sentiments…qu’on empaquetait, les entravant complètement…
Aujourd’hui, la plupart des gens sont d’accord pour reconnaître qu’il en est autrement.
Il semblerait alors qu’on ait avancé. Et pourtant… l’ignorance a cédé le pas à la cupidité, à l’animosité, la haine…
Des millions d’animaux sont massacrés dans le monde chaque jour avec l’assentiment de la majorité des gens, des milliers de personnes meurent à cause de l’indifférence d’autres êtres humains, par la faim, les guerres, les maladies, mais aussi la solitude, la haine… de plus en plus de gens se suicident, ne pouvant supporter des souffrances insurmontables…. Des milliers de personnes sont assassinées, battues, violentées, violées, opprimées, avilies chaque jour….par d’autres êtres humains.
A-t-on vraiment évolué ?
Et pourquoi cette méchanceté ? Le mot est dérisoire, mais ses effets sont destructeurs…
Pourquoi la méchanceté ?
Pourquoi la cruauté ?
Quelle est cette maladie spécifique à l’humanité,
Ce besoin de détruire encore et encore
Pour rien…
Ça commence avec un proche, connu ou inconnu,
Dans sa famille,
Avec ses voisins,
Un collègue…
Une haine nourrie de je ne sais quoi…
Chacun aspire à la paix planétaire,
Mais combien a le cœur débordant de cette haine !
Tout le monde est prêt à critiquer, condamner les agissements de telle ou telle personne,
Tel ou tel Etat,
Mais,
Chacun se sent l’âme d’un juge déplorant la guerre
Et en même temps, jouit du mal qu’il peut faire !
Quel aveuglement, quelle ignorance,
Quelle barrière barricadent le cœur de tant d’êtres ?
L’humanité est juste divisée en deux :
Ceux qui sont animés d’amour et de compassion quoi qu’il leur arrive,
Et ceux qui sont menés par la haine, le mépris, la jalousie…
Quoi qu’il leur arrive aussi !
Je ne sais ce qui fait que l’on est d’un côté ou de l’autre,
Je ne sais pas pourquoi
Il y des êtres si gentils que j’en pleurerais
Et des gens si méchants… que j’en pleure !
Et parfois je me dis que je ne suis pas faite pour ce Monde…
Pas assez blindée.
Trop sensible…
Recevoir la haine d’autrui sans savoir pourquoi,
Accuser l’agressivité de personnes venimeuses…
Je suis parfois si fatiguée de ces agressions,
De constater à quel point l’humanité est délétère, jouissive du mal, destructive…
Quand des personnes s’écrient : mais il ne faut pas comparer les hommes avec les animaux,
C’est vrai.
Eux pensent que l’homme est supérieur aux animaux,
Je crois que les animaux sont bien plus nobles que les humains !
Il n’existe pas de génocide, de carnage, de barbarie, d’assassinat, de viols de cette ampleur chez les bêtes… sauf peut-être cas exceptionnel.
L’humanité est bâtie sur des milliers de cadavres, sur une haine incommensurable,
Une somme de soif de pouvoir, de possession, d’asservissement, de domination…
L’humain dans sa globalité ne semble pouvoir se « construire » qu’en détruisant autre chose : en détruisant d’autres personnes, d’autres peuples, d’autres espèces vivantes, en détruisant la Terre !
Il est en train de se commettre un génocide gigantesque, et une poignée seulement d’êtres humains en sont conscients.
Ils sont traités par les autres, ceux qui commettent ce génocide, ceux qui en sont complices par acceptation ou ignorance volontaire, de fous, d’idéalistes rêveurs, de doux dingues…. Mais surtout d’empêcheurs de détruire tranquillement.
Ce génocide est celui des terriens(*) et de leur milieu.
Il commence dans la haine ordinaire, quotidienne, celle qui semblerait presque anodine. « Ce n’est rien », « ce n’est pas grave », « c’est sans importance… »
Et pourtant, comme une goutte plus une goutte, plus une goutte, etc… font des océans, ces rancoeurs, ressentiments, jalousie, intolérance, ces horreurs dissimulées dans la tête des gens finissent par changer des groupes, et de petits groupes on parvient à de grands groupes : des villes, des régions, des pays, ou des clans, des « syndicats », des groupes de pensées ou d’actions, ou de profits…
Certain affirme que l’amour est contagieux, mais je crois que la haine aussi.
L’humain n’est jamais vraiment lui dès lors qu’il est en groupe, et sa faiblesse vient qu’il y montre souvent ses plus mauvais penchants, ses plus mauvais cotés.
Car méchanceté rime avec faiblesse, bien évidemment, même si, à tort, la gentillesse est accusée d’être l’apanage des faibles !
Et souffrir n’est pas une marque de faiblesse, mais de sensibilité !
Tout acte de cruauté est nourri de la même haine, je suppose.
Lutter pour le respect de l’animal n’est pas de l’anthropomorphisme, (non, Névrosia !)
Lutter pour le respect de l’animal ne veut pas dire ne pas lutter pour le respect de l’humain !
Lutter pour le respect des animaux ne veut pas dire reléguer le sort des enfants mourants de faim en second plan.
C’est lutter pour le respect de la vie qu’elle qu’en soient les manifestations.
Il n’y a pas lieu de créer encore une fois une hiérarchie, de créer encore des clivages, de reproduire encore des échelles de valeur de droit, et finalement de retourner en arrière.
Tout ce qui vise à détruire est criminel, tout ce qui vise à brimer et faire souffrir est assassin.
C’est un tout, c’est une vision globale,
Une lutte générale.
Dénoncer la barbarie des hommes vis-à-vis des animaux,
C’est aussi dénoncer la barbarie des hommes envers d’autres hommes !
Pour moi, c’est un tout :
C’est aspirer à la paix,
La sérénité,
La non-violence,
Qui ne sauraient exister qu’en partie sur notre Terre.
Pour qu’elle soit,
La paix doit être totale
Si on pouvait enfin
Aimer
Son prochain,
Sa famille,
Son voisin,
Son collègue,
L’inconnu dans la rue…
Et puis aussi aimer
Les chiens, les oiseaux,
Les cochons et les gazelles,
Les araignées, les chauves souris,
Les ronces,
Les roses et les orties….

(*) terme repris du reportage les terriens commenté par Joachin Phoenix…

vendredi, février 23, 2007

clin d'oeil de petits poneys...



Voyez-vous ce que je vois?
Regardez bien dans mon oeil...


Nous somme deux poneys maintenant, derrière ces barbelés...



Heureusement , on a souvent de la visite ...
olivier, olalie et thalys viennent...

Ils viennent nous donner des calins et du maïs.


Et c'est olalie que l'on apercevait dans mes yeux!!!

Ombre et lumière,
barbelé et soleil,
solitude et amitié...
revenez vite!!!

samedi, février 17, 2007

En réponse au "Pays Sarcoïde" de Totoseb

Je ne sais pas faire les trackback. Chaque fois que j'essaie, ça marche pas. Alors, je mets directement un billet ici, en réponse à un article écrit par Totoseb sur son blog.

Je ne savais pas que Totoseb c'était Cheb;-)))

Ce qui fait peur justement, c'est cette inconstance, cette inconscience de l'ensemble des français, cette amnésie maladive qui fait qu'ils oublient toutes les injustices, les coups bas portés par l'Etat. Ils ont beau gueuler, un verre à la main (c'est la France!) qu'on ne les y reprendra plus, ils retombent dedans en souriant, tout content de se faire avoir ! Je crois que le problème, c'est que la majorité des gens sont abonnés à la télévision, et entre les heures passées à écouter la radio et à regarder la télé, il ne leur reste plus beaucoup de temps, voir plus du tout, pour penser par eux même, prendre du recul, analyser, et surtout cultiver un sens critique sur tout ce qu'ils ingèrent dans leur pauvre cerveau débordé. Concernant la plupart des gens que j'observe, je me demande s’ils ont encore quelques neurones de valides, des neurones libres, indépendants et non pas endoctrinés.
Le paradoxe de notre société est cette revendication d'individualité, cette course à la distinction, mais avec le rejet viscéral de la différence de pensée. Ceux qui pensent différemment, et qui disent tout haut leur désaccord, sont honnis et bannis. Pour être différent, il faut être fort. « Ce qui ne tue pas rend fort » !!!

Alors, les gens ne veulent plus penser, par peur d’être exclus peut-être, et comme tout ce qui n’est pas utilisé finit par disparaitre, et bien, ils ne peuvent plus penser parce que leur cerveau n’a plus les connexions nécessaires. Ce qui donne un peuple endormi, soumis, mou, qui suit dans le sens qu’on lui ordonne.

Et pour « répondre » à ton post, comme tout le monde le sait, un des candidats aux prochaines élections a forcément le monopole, puisqu’il est au gouvernement, ce qui est assez inconcevable ! C’est un peu le coup de Prague de 1948 !

Alors qui ordonne? Si ce n'est celui qui veut se faire élire? Le pluripartisme existe encore, mais la séparation des pouvoirs... est en train de mourir sans soulever trop de vagues.